苏轼 Sū Shì 作于宋神宗熙宁九年(1076)的中秋节
王菲Wáng fēi
邓丽君 Dèng lì-jūn
《水调歌头》 shuǐ diào gē tóu
明月几时有?把酒问青天。 Míngyuè jǐshí yǒu? Bǎjiǔ wèn qīngtiān.
不知天上宫阙,今夕是何年。 Bùzhī tiānshàng gōngquè, jīn xī shì hénián.
我欲乘风归去,又恐琼楼玉宇,Wǒ yù chéng fēng guī qù, yòu kǒng qiónglóu-yùyǔ,
高处不胜寒。 gāochù búshèng hán.
起舞弄清影,何似在人间! Qǐwǔ nòngqīng yǐng, hé sì zài rénjiān!
转朱阁,低绮户,照无眠。 Zhuǎn zhū gé, dī qǐ hù, zhào wú mián.
不应有恨,何事长向别时圆? Bù yīng yǒu hèn, hé shì cháng xiàng bié shí yuán ?
人有悲欢离合,月有阴晴圆缺,Rén yǒu bēihuān-líhé, yuè yǒu yīn qíng yuán quē,
此事古难全。 cǐ shì gǔ nán quán.
但愿人长久,千里共婵娟。 Dànyuàn rén chángjiǔ, qiān lǐ gòng chánjuān.
Depuis quand existe la lune argentée ? Une coupe à la main, je demande au ciel bleu。
Quel jour de l’année ce serait aujourd’hui dans les palais des Cieux.
Je voudrais y retourner sur l’aile du vent, mais je crains de ne pouvoir endurer le froid mordant du palais lunaire.
Je me lève et je danse avec mon ombre claire. Serait-il pareil au ciel que sur la terre ?
La lune tourne autour de la maison, aux fenêtres ornées de boiseries, et y jette un coup d’oeil sur l’insomnie.
Je voudrais y retourner sur l’aile du vent, mais je crains de ne pouvoir endurer le froid mordant du palais lunaire.
Je me lève et je danse avec mon ombre claire. Serait-il pareil au ciel que sur la terre ?
La lune tourne autour de la maison, aux fenêtres ornées de boiseries, et y jette un coup d’oeil sur l’insomnie.
En vouloir aux hommes serait sans raison.
Pourquoi quand on se sépare, est-elle toujours ronde ?
On s’unit dans la joie et on se quitte dans la peine; ainsi elle croît et décroît, voilée ou pleine.
La perfection n’est pas de ce monde.
La perfection n’est pas de ce monde.
J’espère qu’on vivra longtemps et que même séparés de mille lieues, on pourra admirer sa beauté.
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